Les premiers Vendredi du mois

Les premiers Vendredi du mois

« Rendre amour pour amour »

Cette année nous fêtons le 350ème anniversaire des 3 principales apparitions du Cœur de Jésus à sainte Marguerite-Marie à Paray-le-Monial.

L’ouverture du jubilé a eu lieu le 27 décembre 2023, date anniversaire de la première grande apparition, et la clôture le 27 juin 2025, solennité du Sacré-Cœur de Jésus, et anniversaire liturgique de la grande apparition de 1675.

www.gardedhonneurdusacrecoeur.org

Sanctuaire de Paray-Le-Monial : https://sacrecoeur-paray.org/grand-jubile-350-ans/

La dévotion au Sacré-Cœur est née avec l’Église

C’est au Calvaire que Jésus manifesta pour la première fois son divin Cœur par la blessure faite à son côté avec la lance du centurion.

A Paray-le-Monial, Jésus a demandé à sainte Marguerite-Marie de propager cette dévotion.En juin 1675, Jésus découvrant son Cœur, Il lui adresse une supplique, manifestant à la fois la profondeur de son amour pour les hommes et l’ingratitude de ces derniers :

« Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qu’il n’a rien épargné, jusqu’à s’épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour ; et pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs et les mépris qu’ils ont pour moi, dans ce Sacrement d’amour ».

Par l’intermédiaire de sainte Marguerite-Marie, Jésus a fait 12 promesses aux hommes qui répondront à cette dévotion.

Jésus promet la grâce de la persévérance finale à ceux qui communieront 9 premiers vendredis du mois consécutifs avec l’intention de réparer les offenses commises contre le Saint Sacrement.
« Je te promets dans l’excessive miséricorde de mon Cœur, que son amour tout-puissant accordera à tous ceux qui communieront les premiers vendredis du mois, neuf mois consécutifs, la grâce de la pénitence finale, ne mourant point dans ma disgrâce, ni sans recevoir les sacrements, mon divin Cœur se rendant leur asile assuré à ce dernier moment. »

Pour répondre à la demande du divin Cœur de Jésus, nous vous proposons de vous inscrire, pour recevoir chaque premier vendredi du mois le matin une méditation et un enseignement qui vous permettrons d’offrir votre journée au Coeur de Jésus.

La consécration est un acte par lequel on offre sa personne au Sacré Cœur. Cette consécration peut se faire dans une consécration aux Cœurs de Jésus et Marie.

La “Communion des 1ers vendredis du mois “ est demandée par le Christ pour réparer les ingratitudes des hommes à son égard et comme preuve de notre amour pour Lui. Il a demandé que cette pratique soit faite neuf 1ers vendredis de suite.

Jésus promet la grâce de la persévérance finale à ceux qui communieront 9 premiers vendredis du mois consécutifs avec l’intention de réparer les offenses commises contre le Saint Sacrement.

« Je te promets dans l’excessive miséricorde de mon Cœur, que son amour tout-puissant accordera à tous ceux qui communieront les premiers vendredis du mois, neuf mois consécutifs, la grâce de la pénitence finale, ne mourant point dans ma disgrâce, ni sans recevoir les sacrements, mon divin Cœur se rendant leur asile assuré à ce dernier moment. »

Le Christ nous demande de lui offrir une heure, le jeudi soir, en souvenir de son agonie. Sainte Marguerite-Marie a écrit ce que le Christ lui a exactement demandé :

« L’accompagner dans Sa Prière au Père, chaque jeudi de 23 heures à minuit, en souvenir de sa tristesse mortelle au Jardin des Oliviers. On doit alors s’unir à l’affliction qu’Il ressentit quand ses Apôtres l’abandonnèrent et implorer, nous aussi, la miséricorde du Père pour les pécheurs. »

La souffrance du Christ devant l’indifférence et l’ingratitude des hommes peut être consolé en mettant et honorant dans nos maisons une image du Sacré Cœur.

Il a donc demandé de Se faire aimer à travers l’image de Son Cœur de chair, expression de Son immense amour pour les hommes. C’est pour cela qu’une représentation du Sacré Cœur (image, statue, tableau) doit être présente dans nos foyers.

On entend par devoir d’état les obligations particulières que chacun a par suite de son état, de sa condition et de la situation qu’il occupe.  Le Christ nous demande d’être disponible à la volonté de Dieu en accueillant de notre mieux notre quotidien.

Je leur donnerai toutes les grâces nécessaires à leur état.
Je mettrai la paix dans leur famille.
Je les consolerai dans toutes leurs peines.
Je serai leur refuge assuré pendant la vie et surtout à la mort.
Je répandrai d’abondantes bénédictions sur toutes leurs entreprises.
Les pécheurs trouveront dans mon Cœur la source et l’océan infini de la miséricorde.
Les âmes tièdes deviendront ferventes.
Les âmes ferventes s’élèveront à une grande perfection.
Je bénirai moi-même les maisons où l’image de mon Sacré-Cœur sera exposée et honorée.
Je donnerai aux prêtres le talent de toucher les cœurs les plus endurcis.
Les personnes qui propageront cette dévotion auront leur nom écrit dans mon Cœur, où il ne sera jamais effacé.
Je te promets, dans l’excès de la miséricorde de mon Cœur, que son amour tout-puissant accordera à tous ceux qui communieront les premiers vendredis du mois, neuf fois de suite, la grâce de la pénitence finale, qu’ils ne mourront point dans ma disgrâce, ni sans recevoir leurs Sacrements, et que mon divin Cœur se rendra leur asile assuré à cette dernière heure.

Jésus continue sa Passion dans toute l’histoire de l’Eglise, et c’est pourquoi, en tout temps, sont nécessaires des âmes aimantes qui, avec leurs parfums, c’est-à-dire avec leur tendresse, dédommagent le doux Maître des injures dont le comblent les méchants.

Heureuses ces âmes réparatrices, d’autant plus opportunes aujourd’hui que l’impiété engloutit le monde ! L’onguent précieux et embaumé qu’elles versent sur les pieds de Jésus, ce sont leurs larmes et leur sainte vie qui, en raison de l’exemple édifiant, répand la bonne odeur du Christ sur toute l’Eglise. 

Le monde trouve inutiles et superflues ces âmes contemplatives, et, à l’égal de Judas, il voudrait spéculer sur leur vocation : Jésus toutefois prend leur défense, et assure que, sans qu’il en résulte aucun préjudice pour la bienfaisance publique, ces âmes réparatrices, vouées à la pénitence et à la prière, lui sont nécessaires dans l’Eglise.

Bx cardinal Schuster (+ 1954)